“Daydream Nation” by Sonic Youth : la claque !!!

Parmi tous les groupes indés de la Big Apple ayant fleuri dans les 80’s, la postérité retient surtout les Sonic Youth, véritable porte-étendard d’une jeunesse éprise de liberté en pleine vague reaganienne. Après plusieurs albums au succès confidentiel assortis de prestations scéniques dantesques, le groupe accédera enfin à une notoriété plus large en 1988 avec “Daydream Nation”. Des paroles enflammées, des riffs dévastateurs, une rythmique exceptionnelle pour une succession de titres tous plus intenses les uns que les autres.

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BO de “Batman” par Danny Elfman : le mètre-étalon de la musique de super-héros.

Alors oui, concernant la musique de super-héros, il y avait bien avant ce film celle de John Williams pour le “Superman” de Richard Donner mais par la suite, le genre n’avait pas vraiment perduré et n’avait donc pas vraiment pu être comparé à ses successeurs. Là, le film a lancé la vague d’adaptations des héros DC et surtout Marvel et elle demeure, 25 après sa sortie, une véritable référence, y compris pour son auteur qui a par la suite travaillé sur la saga “Spider-Man” (n°1 et 2) et “Hulk”.

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Ennio Morricone mais sans western dedans !

Véritable institution dans le domaine de la BO, l’italien Ennio Morricone s’est fait connaître en donnant une nouvelle sonorité au western grâce aux films de Sergio Leone. Si ces différentes compositions sont admirables, révolutionnaires, sublimes et anthologiques, il est dommage de réduire un artiste aussi important et prolifique à quelques partitions. Oui, car le vénérable Morricone a composé plus de 500 partitions (!!) en plus de 60 ans de carrière (cinéma mais aussi TV, courts, docus), empilé les récompenses (près de 50) et vendus plus de 70 millions d’albums dans le monde. Une légende on vous dit.

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BO de “The Blues Brothers” : tout simplement mythique !

Au départ, The Blues Brothers est un duo crée à l’occasion du show TV Saturday Night Live, véritable institution US qui a vu défiler la plupart des grands comiques américains du XXème siècle et qui continue encore de fournir les sitcoms et le cinéma. Dan Aykroyd et John Belushi sont donc les frères Elwood et Jake Blues, 2 types à l’allure dégingandée, costard noir et lunettes de soleil, mous et ayant l’extraordinaire faculté à se mettre dans des situations pas possible. Ce groupe fictif, agrémenté de nombreux musiciens de talent, deviendra un phénomène de scène et sortira plus d’une vingtaine d’albums, même après la mort de John Belushi.

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Hommage en musique au réalisateur Tony Scott.

Le 19 août dernier, le réalisateur Tony Scott se suicidait à l’âge de 69 ans, sans doute atteint d’une maladie grave. Peu apprécié des cinéphiles bobos qui ne voyait en lui qu’un simple faiseur d’images au style insupportable (bien que reconnaissable entre 1000 selon eux, ce qui en fait, de facto pour moi, un grand metteur en scène), ce cinéaste était cher à mon coeur et à celui de plusieurs cinéphages, à l’esprit plus ouvert, car il faut bien reconnaître que si ses films divisent, ils portent sa marque et certains sont de vrais bijoux du genre, des trésors de mise en scène et des champs d’expérimentation riche en trouvailles. Et puis il y a aussi quelques BO cultes dans le lot.

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Story of The Who. Part 3

Le déclin du groupe commence donc peu après la sortie de “Quadrophenia”. Townshend est frustré et se venge sur la matériel (en coulisses) et la tournée se poursuit mais l’album dans sa totalité ne sera jamais joué après ça. L’autre souçi, c’est Keith Moon. Quand en 1973, on lui propose de prendre une nouvelle drogue en vogue, ce frappadingue prend une double dose (par pur fanfaronnade) et s’écroule au milieu du concert. Townshend n’appréciera que modérément et les 2 jours que la batteur passera immobile et muet seront un enfer à cause des sarcasmes du guitariste. Le groupe sort “The Who by numbers”, un album qui reprend toutes les vieilles ficelles du groupe (les synthés sont de plus en plus présents) et seuls quelques titres nous rappellent les standards passés. Le public suit toujours mais la critique un peu moins. Les concerts sont moins fréquents car le groupe travaille sur l’adaptation cinéma de “Tommy” mais le groupe garde une grosse cote d’amour.

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