“L’étrange noël de Monsieur Jack” de Danny Elfman : la BO d’Halloween.

A la base, il y a un poème du réalisateur Tim Burton qui a donné lieu à une adaptation sur grand écran par Henry Selick en 1993. Mais pour faire une comédie musicale, l’un des acteurs majeurs reste bien sûr le compositeur. Et c’est un fidèle de Tim Burton qui va s’en charger en la personne du compositeur Danny Elfman. Ce dernier compose les chansons, en écrit les paroles mais se charge aussi de l’interprétation de ses propres chansons car l’acteur qui double Jack dans le film ne chante pas assez bien (de son propre aveu). Ce maître de la musique gothique grand public vient de trouver là son plus beau terrain de jeu et il va en profiter.

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Le compositeur Danny Elfman.

L’ouverture et l’intro annoncent un thème principal dans la lignée de ses précédentes oeuvres, avec comme toujours une large gamme d’instruments utilisés et un mixage qui laisse chacun d’entre eux bien audibles. Dès la 1ère chanson, on est conquis et l’ambiance nous happe dans ce monde terrifiant (pour de rire) et macabre. L’inventivité des lyrics saisit l’auditeur et l’on sent que Elfman s’est vraiment amusé dans son travail (il dira même que ce fût l’un des plus facile de sa carrière). Les rimes frappent fort, la musique est riche et profonde, l’interprétation est des plus soignée bref, c’est un chef d’oeuvre du genre. Le CD compte les 10 chansons du film assortie du discours qui ouvre et conclue le film (dit par Patrick Stewart) et des instrus qui accompagnent le film.

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This is Halloween” et sa drôlerie, “What’s this” et son rythme fou, “Town meeting song“, “Kidnap Sandy Claws“, “Making Christmas“, “Oogie Boogie’s song” et son coté jazzy virevoltant et la voix grave de Ken Page, voilà des classiques indissociables de l’équivalent américain de notre fête de la Toussaint quand “Jack’s lament” et “Sally’s song” s’affirment plus comme des chansons purement mélancoliques. Encore une fois, Danny Elfman s’impose une nouvelle fois comme une compositeur de génie, d’une très grande variété. Son travail sera récompensé d’un Saturn Award (les Oscars du cinéma fantastique) en 1994.

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