Le film de Danny Boyle, sortit en 2007, était d’ailleurs souvent comparé au chef d’oeuvre métaphysique de Stanley Kubrick. La nature de ses thèmes l’en rapproche énormément (ainsi qu’une approche scientifique très réaliste) mais la principale différence réside dans le traitement visuel, Boyle ne renonçant jamais complètement à ses tics de technicien hyper doué et un amour sincère pour le cinéma de genre (le survival notamment içi à l’oeuvre). Pour la musique, il en va de même. A l’élégance des valses autrichiennes, place aux sonorités éléctro de l’anglais John Murphy. Sans oublier les violons quand même.
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La 1ère partie du film baigne dans une ambiance assez froide et l’univers très technologique de la navette se prête parfaitement à l’utilisation de sons électro qui tournent en boucle, Murphy et le groupe Underworld créant toutes sortes de bruits mécaniques. Il faudra attendre la disparition du tout premier astronaute pour enfin ressentir une vraie émotion.
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Le thème principal crée par Murphy est tout simplement magnifique et vous arrachera à coups sûr quelques petites larmes, la séquence en elle même étant tout aussi tragique et d’une beauté plastique renversante.
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Le disque restitue parfaitement l’environnement sonore du film et fait la part belle aux arrangement trip hop qui rappelle par moments le groupe Archive. Mais Murphy se révèle également très à l’aise dans les partitions plus conventionnelles, réussissant à installer une atmosphère bien spécifique à chaque changement de ton du film.
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Comme souvent, le thème principal, quand il est aussi poignant et efficace, sera repris dans plusieurs bandes-annonces. Gros échec à sa sortie, le film mérite largement le coup d’œil et la BO permet de replonger immédiatement dedans.
Le film est tout simplement magique et l’on retrouve bien l’ambiance magique dans la BO. Des musiques à la hauteur du chef d’œuvre de Danny Boyle.