La B.O de “The Social Network”

BO The Social Network

Si le film “The social network” est une si grande réussite, l’excellente B.O, composée par le mythique Trent Reznor et par le producteur Atticus Ross, n’y est guère étrangère et participe à l’ambiance générale de ce film atypique.

S’ouvrant sur une mélodie au piano très délicate et appuyée par un fond sonore à l’ambiance bourdonnante et intrigante, l’album (comme le film) frappe fort d’entrée. L’enchaînement se fait avec un morceau électro bien dans la lignée du légendaire groupe drivé par Trent Reznor : Nine Inch Nails.

Le morceau suivant, “The familiar taste”, renoue avec les débuts du groupe avec un son très électrique et distordu, rappelant ainsi les meilleurs morceaux de “The downward spiral”. Les 19 morceaux de la galette s’enchaînent avec fluidité, flottant d’une sonorité à l’autre, alternant électro (“Carbon prevails”), classique (“Penetration”) et morceaux rock indu voire même hybride (“3:14 every night”).

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=ADLJN3fUAX4[/youtube]

Mais le vrai morceau de bravoure du disque, c’est le remix du très célèbre morceau “In the hall of the Mountain King” de Edvard Grieg, avec sa mélodie entêtante qui est içi accélérée et réorchestrée avec brio (et qui accompagne la scène de la course d’avirons dans le film, un must).

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=TPZtigbbkz4[/youtube]

Comme souvent avec Reznor, les morceaux fonctionnent avec un thème qui revient en boucle et auxquels il rajoute au fur et à mesure des instruments ou bien qu’il distord et la plupart des morceaux de l’album fonctionnent suivant ce principe. Chaque titre reste toutefois assez différent du précédent et le ton général de l’album reste dans la lignée des collaborations du duo qui dure depuis “With teeth” en 2005.

En bref, une B.O démente, intrigante, parfois dérangeante bref, une B.O qui ressemble à son auteur et qui accompagne à merveille le film.

Loïck Guerel

3 commentaires Ajoutez les votres
  1. j ai ADORÉ cette B.O… mais alors…. la reprise de « In the hall of the Mountain King » m’a fait terriblement chier. Tout comme cette scène d aviron ( filmé en effet ultra à la mode “Tilt shift” pour ceux qui connaissent en photo).
    J’ai trouvé cette reprise d un facile déconcertant quand on connait les talents de composition de Trent Reznor.
    Un ado amateur d’electro aurait bricolé la meme chose (sisi) avec les quelques filtres de son logiciel fétiche.

    1. Salut à toi no.no,

      même si je trouverai dommage et injuste que ce morceau reste comme étant le plus connu auprès du grand public quand on évoquera Trent Reznor, je trouve qu’il colle plutôt bien avec l’univers de ce dernier puisqu’on y retrouve les distorsions et le crescendo qui lui sont cher. Ce morceau tranche vraiment avec le reste de la BO tout comme la scène de l’aviron n’a rien à voir avec le reste du film au niveau de la forme (au niveau du fond par contre, elle est importante).
      Après, concernant les aptitudes de composition d’un ado adepte de l’électro et avec pour seul aide un vulgaire logiciel, je te trouve un poil excessif.

      Voilà de quoi alimenter le débat je crois.

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