“To lose my life” de White Lies : sous l’influence de Muse.

Ce n’est pas une critique mais plutôt un constat. Il est indéniable que le trio du Devon (Muse) a fortement influencé la scène rock internationale et forcément dans son propre pays. Le trio londonien White Lies est composé d’un chanteur-guitariste, d’un bassiste et d’un batteur. On retrouve les influences dans l’utilisation d’instruments classiques (violons, piano) pour un rendu spectaculaire, puissant et sensoriel, loin de la perfection mélodique de leurs aînés certes mais dans un style différent. Leur 1er album, “To lose my life“, est une nouvelle démonstration de la grande diversité et de la grande qualité de la scène rock anglaise et s’impose comme un groupe à suivre.

La rythmique des morceaux et et l’ambiance est assez similaire parmi les 10 morceaux de l’album même si, inévitablement, certains se détachent. “Death“, qui ouvre le disque, est assorti d’une intro hyper rythmique et avec une mélodie agréable. La voix est agréable, tirant légèrement vers les aigus. Et puis la guitare se signale par des éclairs. Admirablement composé, le single est très efficace et vous donnera cette irrésistible envie de taper du pied par terre tout en secouant la tête. L’enchaînement avec “To lose my life” est parfait et là, la basse se fait encore plus présente et le groupe confirme son art des refrains. Beaucoup de paroles, assez sombres, qui parlent d’amours déçus et de chagrins divers, des thèmes mille fois entendus mais assez agréable içi. Les morceaux sont assez longs (4′ en moyenne) mais très travaillés et alternant les instrumentations.

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Le groupe possède une base rythmique très forte (voir l’intro de “Fifty on our forehands” et surtout “Farewell to the fairground“) complétée par des mélodies posées et zébrée par des éclairs électriques que viennent complétés des violons. Un style assez puissant donc qui permet des variations heureuses et fort bien maîtrisés qui donne un résultat parfois épique, qui fait décoller les poils des bras tout en satisfaisant pleinement les oreilles. Un excellent opus qui compte en outre quelques très belles chansons comme “Unfinished business“, “Nothing to give” ou encore “The price of love” (ma préférée) dans lesquels l’ampleur vocale de Harry McVeigh se fait fortement ressentir.

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Au final, un excellent album bien produit, très complet et qui produira son petit effet en Angleterre mais aussi en Irlande et aux USA (le disque passera totalement inaperçu içi). Depuis, le groupe a sortit un 2ème album, “Ritual” en 2011, qui leur a permis de se faire un peu plus connaître à l’international (bon, chez nous, c’est toujours le silence radio hein). A découvrir et à encourager.

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